Notre histoire

Qui sommes - nous ?

À l’origine de ce projet, nous sommes trois familles, jeunes trentenaires, dont deux qui ne se connaissaient pas avant de lancer le projet.

Chaque famille a vécu une conversion lente et progressive de tous les aspects de son mode de vie, à l’occasion d’une maladie, d’une prise de conscience personnelle, ou simplement de la naissance d’un enfant. Nous avons commencé par changer d’alimentation, puis de manière de nous soigner ; nous avons réfléchi plus largement à la question écologique en général ; nous avons pris connaissance des méthodes d’éducation et d’instruction différente, et avons découvert l’existence des éco-villages ou oasis en France via le réseau des Colibris.

Nous éprouvions trois besoins fondamentaux :

  • retrouver un mode de vie plus équilibré, à taille humaine, en étant au quotidien en contact plus direct avec la nature
  • vivre au quotidien une vie fraternelle faite de convivialité et d’amitié
  • permettre à nos enfants d’avoir un cadre sain et équilibré pour leur épanouissement

Ces trois besoins se résument en un seul: retrouver une vision du monde et une manière de vivre plus conformes à l’Evangile.

Nous souhaitions nous installer à la campagne, afin d’amorcer un exode urbain nécessaire à nos yeux. 

L’encyclique Laudato Si est venue couronner et parfaire cette réflexion, tout en nous appelant à passer à l’action.

Nous avons donc écrit une charte, afin de décrire plus précisément ce qu’était un projet d’éco-hameau. Nous l’avons envoyée à tous les évêques et à toutes les communautés religieuses de France, afin de leur proposer ce projet d’église porté par des laïcs. Nous avons reçu plusieurs réponses et plusieurs propositions, et avons décidé de nous installer à La Bénisson-Dieu, pour son histoire, sa beauté,  son implantation géographique et sa proximité avec une ville moyenne. 

Le village

La Bénisson-Dieu est un village de 400 habitants, situé dans la Loire, à 15 km au Nord de Roanne, et à 30 minutes au Sud de Paray-le-Monial. De l’ancienne abbaye cistercienne fondée en 1138 par Saint Albéric et Saint Bernard, il ne reste plus que l’abbatiale, le reste ayant servi de carrière de pierre après la Révolution française. La grande cheminée au milieu du village est un vestige de l’ancienne tuilerie et briquetterie, qui a fermé à la fin des années 80. Le village est entouré de fermes et de pâturages.